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              Un tourisme de qualité dans un terroir accueillant
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              Un territoire, véritable photographie du patrimoine wallon
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|   |  Le tumulus est un tertre élevé au dessus d’une sépulture, bien souvent enfouie dans le sol. Ces monticules de terre sont particulièrement bien implantés dans les campagnes de la riche Hesbaye. Ils ont cependant été largement modifiés et ne présentent plus pour la plupart  leur belle forme d’origine : un cône bien dessiné parfois surmonté d’un mât ou tout simplement  d’un arbre. Aujourd’hui beaucoup d’entre eux présente une forme écrasée accueillant souvent une végétation composée d’une multitude d’arbres et arbrisseaux. Beaucoup d’entre eux ont été en partie mutilés car ils firent l’objet de fouilles dont le but n’était pas toujours la connaissance des rites funéraires mais bien celui de la recherche du bel objet. Certains ont étés purement et simplement arasés, et leur souvenir ne transparaît plus qu’à la lecture d’une carte ancienne. La plupart des tumuli furent élevés au Haut Empire. Ils apparaissent au Ier siècle avant JC et disparaissent à la moitié du IIIe siècle après JC. Cette tradition funéraire se rattache à celles des populations autochtones occupées, puisque des tertres plus modestes sont à rattacher aux coutumes ancestrales celtiques. On a souvent établi le rapport entre des tumuli et des villae. De fait, les deux éléments sont souvent proches et il semble que les personnes enterrées furent souvent des propriétaires terriens, anciens, légionnaires, à qui on avait donné en remerciement de leur service militaire, un domaine dans le nord de l’empire. Comme les centres d’exploitation, les tumuli ont bien souvent été élevés à proximité des chaussées et des divers chemins qui desservent les villae. La pratique romaine en matière funéraire était au nord de la Gaule l’incinération. L’inhumation commence cependant à voir le jour vers le IIIe siècle après JC. Le caveau sous le tertre est souvent aménagé de manière assez rudimentaire et consiste souvent en une fosse aménagée sommairement dans la terre. Rares sont celles de caractère monumental.  Carte des Tumuli en Hesbaye. Extrait MRAH, BruxellesIl reste que ces tumuli même s’ils ne sont pas uniquement visibles en Hesbaye, sont particulièrement nombreux dans notre région. Ils sont la plupart du temps isolés, mais à Omal cinq d’entre eux sont groupés. Leur grandeur varie selon une hauteur de 10m pour 40m de diamètre. La fosse qui accueille la sépulture varie entre 0,60m à 2m (Hodeige). Beaucoup d’entre eux furent fouillés aux 19e et 20e siècle et leur matériel archéologique sont souvent visibles dans les prestigieux musées du pays (Curtius, Musées Royaux des Beaux Arts). Le mobilier funéraire était souvent composé d’éléments de la vie quotidienne : céramiques, vaisselles en verre, récipients en métal... La silhouette des tumuli est bien connue dans notre région. Elle fait partie de notre paysage. Lors des guerres et des déplacements de troupes pendant la période Moderne, elle servit parfois d’observatoire en tout cas de points de repère. D’où sa présence assez tôt dans la cartographie de la région, bien avant la carte de Ferraris. Le tumulus fut parfois assimilé comme un lieu religieux et il n’est pas rare d’y retrouver à son sommet une chapelle dédiée à la vierge ou à quelque autre saint de nos campagnes comme à Yernawe ou Warnant. Les tumuli sont les seuls vestiges non enfouis de la présence de Rome dans nos régions. En 2009, la Région Wallonne a décidé de classer ces éléments de l’histoire hesbignonne, Patrimoine exceptionnel de Wallonie. | 
 
 
 
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